La cataracte est une opacification du cristallin, le plus souvent due à l’âge, qui conduit à une baisse de l’acuité visuelle, une diminution des contrastes, un trouble de la vision des couleurs, des éblouissements etc…
Le cristallin est une lentille biconvexe, située derrière l’iris (partie de l’œil colorée), totalement transparente à l’état normal. Il est formé de deux parties :
La chirurgie est indiquée quand le patient ressent une gêne visuelle suffisamment importante.
Cependant, l’importance de cette gêne est variable d’un individu à l’autre, et la date opératoire est le fruit d’une concertation entre le patient et son ophtalmologiste.
Il n’est plus nécessaire d’attendre que la cataracte soit « mûre », car d’une part la dureté du cristallin augmente et peut rendre l’intervention et les suites opératoires difficiles, et d’autre part la densité de la cataracte peut être telle, qu’elle gène l’examen du fond d’œil.
La chirurgie est le seul traitement efficace de la cataracte. L’opération consiste à retirer le cristallin opaque grâce à l’utilisation d’une sonde micro-oscillante et d’ultrasons (phacoémulsification), et le remplacer par un cristallin artificiel ou implant intraoculaire (lentille transparente souple en matière plastique). Le Dr Sultan peut vous montrer des vidéos plus explicites en cas de besoin. La puissance de l’implant injecté est déterminée spécifiquement pour chaque patient en fonction de paramètres mesurés avant l’intervention par échographie oculaire. Ces implants peuvent être monofocaux, et restaurer une bonne vision de loin sans lunettes, ou multifocaux, et restaurer une bonne vision de loin, et de près, donc corrigeant la presbytie. Les implants multifocaux procurent d’excellents résultats, mais ne peuvent malheureusement pas être posés chez tout le monde.
Avant l’intervention, une consultation d’anesthésie est indispensable afin de réaliser un bilan de l’état général du patient. Il s’agit dans l’extrême majorité des cas d’une chirurgie ambulatoire (arrivée à la clinique une heure avant l’intervention, et retour à domicile une heure après). Une hospitalisation d’une nuit pourra cependant être préférable dans certains cas.
A la clinique, l’oeil est préparé à l’aide de collyres permettant d’obtenir la dilatation de la pupille, puis le patient est transporté au bloc opératoire. Dans le bloc, l’anesthésie réalisée est une simple topique, c’est-à-dire ne nécessitant que l’utilisation de puissants collyres, sans recours à des injections autour de l’œil ; l’intervention est donc parfaitement indolore. La topique permet d’éviter d’arrêter les traitements anticoagulants ou anti-aggrégants plaquettaires, car l’intervention n’est pas hémorragique. L’intervention est micro-chirurgicale, et dure entre 7 et 15 minutes ; le patient est parfaitement conscient et entendra divers bruits de machines et les explications du chirurgien. L’incision est minuscule, mesurant 2,2mm. Le cristallin est fragmenté par ds vibration d’une sonde et des ultrasons, puis aspiré, Enfin, un implant souple est injecté plié, et se déplie instantanément dans l’œil du patient. A la fin de l’intervention, il n’y a pas de pansement oculaire, mais une coque transparente posée sur l’œil.
Le jour même de l’intervention, les collyres sont instillés, le patient peut se lever, regarder la télévision, lire (etc…), et un contrôle a lieu le lendemain au cabinet du Dr Sultan, afin de déceler d’éventuelles, et fort heureusement très rares complications. Les premiers jours, il s’agit essentiellement du risque infectieux (environ 1 intervention sur 1500). Un traitement antibiotique pré et post-opératoire est donc systématiquement entrepris. En cas de survenue d’un événement anormal (forte douleur, rougeur excessive…), il est possible de contacter le Dr Sultan à son cabinet ou sur son mobile.
Après l’intervention, il existe quelques petites précautions à prendre :
En revanche, il est possible de regarder la télévision, lire, prendre un bain, aller chez le coiffeur, se promener ou faire ses courses dès le lendemain.
La vision progresse rapidement en quelques jours, mais des variations peuvent cependant exister pendant le premier mois post-opératoire, ce qui explique que les lunettes définitives ne sont prescrites qu’au bout d’un mois (si elles sont nécessaires).
Non ; c’est un acte précis et délicat qui a néanmoins bénéficié de progrès techniques au cours des dernières années.
Non ; le « risque zéro » n’existe pas en chirurgie, même si les complications per et post-opératoires sont devenues très rares.
Non ; l’œil reste à sa place durant toute l’intervention
Non ; à l’aide d’ultrasons, et/ou de vibrations d’une très fine sonde introduite dans l’œil ; des lasers existent cependant mais ne contribuent pas, pour l’instant, à améliorer la technique actuelle, et leur utilisation est actuellement trop onéreuse.
Oui ; si votre cas le permet, des implants multifocaux peuvent être posés, et qui corrigent la myopie, l’hypermétropie, la presbytie ; les implants toriques corrigent aussi l’astigmatisme