Ce sont des dispositifs médicaux spécifiques, pouvant permettre de s’affranchir du port de lunettes pendant l’opération de cataracte, sans que celle-ci ne diffère en fonction du type de correction à traiter.
Ils sont constitués d’un matériau d’acrylique, souple, ce qui permet de les injecter dans le sac de l’ancien cristallin, pliés en deux par une toute petite incision d’environ 2,0mm. Ils se déplient rapidement dans l’œil et se centrent spontanément.
Ces implants sont définitifs, de très jeunes enfants sont opérés de cataracte congénitale, et gardent leurs implants à vie sans qu’ils ne soient jamais changés.
Ils sont parfaitement bio-inertes, c’est-à-dire parfaitement tolérés, et ne peuvent pas induire de réaction de rejet de l’organisme.
Ils sont utilisés dans 90% des cas et restituent une vision nette sans lunettes à une distance donnée, la plupart de temps de loin, mais aussi en vision de près ou intermédiaire.
Ils sont maintenant asphériques, ce qui permet de limiter l’induction d’aberrations optiques, et améliorer la qualité de vision, surtout dans la pénombre et la nuit.
Ils sont utilisés dans 5-10% des cas et permettent de restituer une vision nette de loin et de près sans lunettes. Ils sont en plein essor et de nombreux progrès techniques ont été réalisés ces dernières années, permettant d’améliorer significativement la qualité de la vision. Leurs résultats sont excellents, et ils permettent de se séparer de ses lunettes dans 90% des cas.
Ils sont dominés par les implants diffractifs, constitués de « marches concentriques » apodisées sur leur face postérieure, permettant de séparer la lumière en un foyer de près et un foyer de loin. De nouvelles lentilles multifocales non diffractives existent et donnent d’excellents résultats.
Ils peuvent être utilisés :
Ils ont cependant quelques limites :
La vision de près nécessite une bonne luminosité pour resserrer la pupille.
La vision intermédiaire est souvent un peu limitée entre 60cm et 1m, ces implants étant plutôt véritablement bifocaux que multifocaux, ce qui peut nécessiter le port d’une petite correction d’appoint pour l’ordinateur par exemple.
Ces implants sont remboursés partiellement par la sécurité sociale ; le reste est à la charge du patient ou de sa mutuelle. Ce reste à charge est d’environ 70 à 300 euros selon les implants.
Ils sont utilisés aussi dans 5-10% des cas, et permettent de corriger l’astigmatisme cornéen lorsqu’il est supérieur à 1,25 dioptrie. L’intervention est la même qu’une cataracte « standard », mais l’implant doit être positionné dans un certain axe. Des systèmes informatiques spécifiques existent à la clinique Jouvenet permettant un positionnement parfait de ces lentilles.
Ils sont monofocaux mais existent aussi en multifocaux. Ces derniers peuvent donc corriger quasiment tout type d’amétropie.
Ces implants sont remboursés partiellement par la sécurité sociale ; le reste est à la charge du patient ou de sa mutuelle. Ce reste à charge est d’environ 70 à 110 euros selon les implants.
Le Dr Sultan vous précisera systématiquement avant chaque intervention le type d’implant qu’il utilisera, et les raisons